D'après les conseils de cette personne, un roman demande de l'organisation et de la planification. Elle possède également un blog expliquant comment écrire un roman.

Plusieurs étapes :

• Les lecteurs :

Préparer son roman en fonction de ces derniers et de ce qu'il aiment lire. Se poser les questions suivantes :

- Qui seront nos lecteurs ? Sont-ils des hommes ou des femmes ? Peut-être les deux.
- Dans quelle fourchette d’âge sont-ils ?
- Quels sont les objectifs qu’ils poursuivent en lisant le genre de roman que nous allons écrire? Du rêve, de l’introspection, un fou rire ?
- Quel est leur intérêt à vouloir lire notre roman en particulier ?

• les types de personnages :

Allez consulter cette page qui explique bien ces différents types.

Il y a le personnage principal qui est celui au travers des yeux duquel le lecteur voit l’histoire. Parfois, ce sera le narrateur. En réalité, le point de vue du personnage principal sera l’angle de vue du récit, donnant un meilleur aperçu du “héros”, vu de l’extérieur.

Ensuite le protagoniste est le moteur principal de l’intrigue. Il est le principal instigateur de l’effort mis en œuvre pour atteindre l’objectif du roman. Dans la grande majorité des romans, le protagoniste est le héros. Le protagoniste est le personnage auquel le public s’attache émotionnellement. C’est celui que le lecteur désire voir gagner ou réussir sa mission. La plupart des romans sont racontés du point de vue du protagoniste, car il s’agit du personnage dont la majorité des lecteurs vont se soucier. A contrario, le protagoniste ne sera pas nécessairement le personnage principal. Il sera le personnage qui aura la responsabilité de faire avancer l’intrigue et non le narrateur. Attention, car beaucoup
d’écrivains en herbe mélangent les deux types de personnages. Cependant, une fusion très efficace des deux types est possible : personnage principal et protagoniste comme une seule et même personne. Ainsi, nous aurons créé un troisième type : le héros.

Après le héros est le personnage principal au travers duquel le lecteur ressent l’histoire. Bien installé aux premières loges, le lecteur voit le héros comme une combinaison du personnage principal et du protagoniste.

Ce que l’on peut observer le plus fréquemment des œuvres littéraires des auteurs contemporains est la combinaison des deux types (personnage principal et protagoniste). Ainsi, le roman sera raconté à travers le regard du héros, ce dernier devenant le narrateur tout autant que le personnage responsable de la réussite de l’objectif visé par le but principal de l’histoire. À ce niveau, le lecteur sera aux premières loges pour connaître le point de vue et les actions du héros.Ne pas créer un personnage de héros monotone. Lorsque la description physique du personnage ne sort pas des
sentiers battus ou lorsque la personnalité de ce même héros est souvent superficielle, pas suffisamment développée et
bidimensionnelle, c’est l’échec assuré. Cet abus de l’usage du type héros peut faire paraître nos personnages moins réalistes aux yeux de nos lecteurs, alors attention.

Pour résoudre ce problème et éviter d’entrer dans les clichés ; simple, construire un anti-héros.

L’anti-héros est l’opposé de l’image que l’on se fait du héros. Si notre personnage a tendance, selon son rôle, à être grand, musclé, joli et serviable, alors rendons-le attachant par sa différence. Il pourra alors être défini comme petit, gras, mal formé, trapu et impoli, opiniâtre avec une personnalité forte, stable et prévenant.

• le genre du roman :

Lequel est le mieux adapté pour notre style d'écriture. En voici quelques uns : aventure, historique, amour,
policier, fiction, fantastique, etc.

Qu’est-ce qu'on aime, est-ce le mystère, la magie, l’intrigue policière, la science-fiction, un thriller, une romance, le monde de la fantaisie ? Quel sujet risque de nous tenir en haleine durant plusieurs mois ? Quel thème aborder afin que notre motivation demeure sans faille ?

• continuer en se demandant pourquoi :

Allez lire la page de la Griffonière.

Mais en gros cela donne de s'interroger sur pourquoi tel personnage visite cet endroit, pourquoi tel autre rencontre cet obstacle, pourquoi cela se passe-t-il ainsi, etc. Les réponses à ses questions deviendront des choses à ajouter à notre récit. Ce qui rend un roman intéressant, c’est l’originalité. Originalité n’est pas un synonyme d’absurde et d’histoire décousue. L'on peut très bien inventer un monde,il suffit juste de se documenter pour devenir un pro du sujet que l'on désire aborder pour être un minimum crédible.  

• Ne pas voir trop grand :

Inutile de penser à écrire un roman de 600 pages pour le premier roman à moins que vous n’ayez le désir de le faire. Il vaux mieux gardez notre idée en tête, visez une petite histoire réussie et restez focalisé sur notre objectif.

Il suffit juste de se plongez à l’intérieur de votre âme créatrice à la recherche d'une petite histoire qui aurait un véritable sens à nos yeux d’écrivains. Si l'histoire a une signification profonde pour nous, il est probable qu'elle aura
aussi une signification profonde pour le reste d'entre nous.

Par exemple essayer d’écrire 3 pages par jour que ce soit dans le bon ordre ou pas sur un ordinateur car les avantages dès le départ sont :

- les possibilités de sauvegarde journalière sur clé USB,
- la facilité de changer les paragraphes de page ou l’ordre des pages,
- la possibilité de créer une table des matières pour plus de facilité à naviguer dans le texte,
- notre manuscrit sera déjà informatisé pour le remettre à de futurs éditeurs, car c’est sous ce format qu’il nous sera demandé.

Bref COMMENT DEVENIR UN ÉCRIVAIN PROFESSIONNEL ?

...Avec une IDÉE DE ROMAN qui sort du lot, qui est unique et originale.
...En sachant comment ÉCRIRE UN ROMAN et comment le commencer.
...En évitant d'être submergé par des dizaines d'idées de scénarios différents.
...En comprenant comment créer des personnages que nos lecteurs n'oublieront jamais.
...En donnant le goût à un éditeur de publier notre roman, car il aura confiance en notre talent.